Cette expression semble se vérifier !
Le « phénomène du petit monde » ou le « paradoxe de Milgram« , ça vous parle ? Il s’agit d’une hypothèse selon laquelle : CHACUN D’ENTRE NOUS POURRAIT ÉVENTUELLEMENT ÊTRE RELIÉ À N’IMPORTE QUEL AUTRE INDIVIDU PAR UNE CHAÎNE DE RELATIONS SOCIALES ESTIMÉE À MAXIMUM 6 PERSONNES !
Étonnant n’est-ce pas ?
Autrement dit le concept des « 6 degrés de séparation » a relativement prouvé que 2 personnes choisies arbitrairement, même habitant l’une et l’autre à des endroits complètement différents, ne seraient séparées en réalité que par une courte chaîne de 6 personnes tout au plus.
Cette théorie a d’abord été émise en 1929 par l’écrivain hongrois Frigyes Karinthy, puis testée près de quarante ans plus tard par le chercheur américain en psychologie sociale Stanley Milgram.
Pour ce faire, il demande à des personnes résidant dans le Nebraska, au cœur du Midwest, de faire parvenir un courrier à des habitants du Massachusetts, (1600 km de distance). Cependant avec une condition non négociable : le courrier en question ne peut se transmettre que de main en main.
Par conséquent les expéditeurs doivent identifier des intermédiaires susceptibles de connaître le destinataire final ou du moins de s’en approcher par quelqu’un qui connaît quelqu’un, qui connaît quelqu’un…
Résultats : 5% des lettres parviennent à destination avec une moyenne de 6 intermédiaires.
Ce résultat a été critiqué, mais ces études ont permis de modéliser bon nombre de découvertes scientifiques, économiques, sociologiques et informatiques entre autres.
Et justement, à l’ère des réseaux sociaux, il semblerait que cette chaîne se raccourcisse sensiblement. Par exemple, Facebook a évalué en 2011, le degré de séparation entre deux individus à 4,74, puis à 4,57 cinq ans plus tard.
Cependant, il est bon de garder une réserve : les réseaux sociaux donnent cette belle illusion de proximité avec n’importe qui…
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